7 BONNES RAISONS DE (RE)VOIR BUT I ‘M A CHEERLEADER

Allez au cinéma te manque ? Profites-en pour revoir tes classiqueers !

Voici 7 bonnes raison de (re)voir But I’m a cheerleader, film culte et kitsch avec Natash Lyonne, Clea DuVall, Ru Paul etc.

Que tu l’aies déjà vu ou non, voici 7 bonnes raisons (je déteste les chiffres pairs ) de venir à la station gare des mines.

C’est parti mes chéri.e.s !

1 FILM CULTE 100% QUEER

Le film est réalisé par Jamie Babbit (Itty Bitty Titty Commitee, Gilmore Girl, The L Word ) ouvertement lesbienne et avec un casting très queer : Natasha Lyonne, Clea DuVall, RuPaul, etc.  La mise en scène, le ton, les décors et costumes mais aussi le propos en font un ovni cinématographique délicieux et acidulé. Des personnages hauts en couleurs et surtout l’art de tourner en dérision les pires clichés homophobes. Et franchement rire est toujours une raison valable au même titre que la raison n°7, non ?

2 NATASHA LYONNE

 

Véritable icône lesbienne, est-il encore nécessaire de la présenter ? Si tu ne l’as découverte que dans Orange is The New Black, viens la retrouver fraîche comme la rosée et toujours aussi  craquante. Elle interprète Megan une cheerleader qui a tout pour elle : jolie, bonne élève et petite amie du capitaine de foot du lycée. Seulement voilà, ses parents l’accusent d’être lesbienne. Pour la suite, je te dis à mercredi soir ! Ce qui est sûr c’est que tu la verras différemment, loin de ses rôles badass et qu’il faut bien l’avoir vu dans ce film pour parfaire sa culture G (ouine) !

3 CLEA DUVALL

 

Ah Clea ! C’est un peu la Shane avant Shane. Vous savez, le genre de meuf qui fait tourner les têtes des gouines et pas que. Si tu as grandi dans les années 90, tu sais encore plus de quoi je parle. Vu le désert cinématographique queer et la difficulté à avoir des modèles, Clea c’est un peu le saint graal de toute ado gouine qui a survécu aux nineties ! Enfin une gouine qui joue une gouine et tu sais ce que je veux dire. Et puis entre nous, Clea a ce petit je ne sais quoi qui fait craquer.

4 SORTIR TON AMI.E HOMOPHOBE

 

Si tu as un.e ami.e homophobe, qui aime le cinéma et qui se sent seul.e en ce moment, invite le, la mercredi soir. Il ou elle ne se sentira pas du tout en terre inconnue car il  ou elle retrouvera dans But I’m a cheerleader, les codes couleurs de la manif pour tous. Tu sais le rose pour les filles et le bleu pour les garçons. Tu verras, il ou elle va adorer et pourra même sympathiser avec tout.e.s les inverti.e.s réuni.e.s pour l’occasion. Et peut-être même qu’il va être touché par la grâce et se rendre compte de sa vaine bêtise.

5 TOURNER EN RIDICULE L’HOMOPHOBIE CRASSE

But i’m a cheerleader aborde le sujet triste des thérapies de conversion, tu sais ce truc qui est censé rendre hétéro. Pas besoin de faire un film dramatique pour être militant et faire passer un message. Le traitement du sujet révèle toute l’absurdité et ridicule de cette immonde réalité et parvient avec extravagance et brio à offrir un adorable «fuck you» à celleux qui pensent que l’homosexualité est une maladie. Ce film applique à la lettre tout ce que dit la manif pour tous et vous n’allez pas être déçu.e.s. De vous à moi, il n’y a que des idiot.e.s pour enfermer ensemble à l’adolescence des queers et penser qu’il n’y aura aucun flirts !

6 IL VA FAIRE TRÈS CHAUD

Oui, il va faire chaud, très chaud même. Tu vas voir, le film est rafraichissant et franchement, il n’y a rien de mieux i Et puis tant qu’à avoir chaud, autant que ce soit pour une bonne raison. Mais oui, tu sais, ton crush enfin célibataire, va venir. Imagine à la nuit tombée tes doigts effleurant les siens dans le pot rempli de pop corn. Cela pourrait bien finir les doigts ailleurs (que dans le pop corn), who knows ?!

7 PECHO

Pecho, c’est tout de même une des meilleurs raison au monde non ? Le printemps vient de commencer, et la chaleur affole facilement nos hormones !

Delphine

Extraterrestre passionnée de métaphysique et de pizza, elle parle de féminisme, cinéma et surtout de l'invisible.