Batwoman : badass, rousse et lesbienne

Si Batman est un héros bien ancré dans notre pop culture, Batwoman (souvent confondue avec Batgirl) l’est beaucoup moins. En France, l’éditeur Urban Comics a déjà édité cinq tomes des aventures de Kate Kane. Allez, il est temps de voir qui se cache derrière le masque !

Le personnage de Batwoman, alias Kathy Kane, apparaît pour la première fois en juillet 1956 dans le Detective Comics #233. Créée par Ed Hamilton et Sheldon Moldoff, la jeune femme est une casse-cou, artiste de cirque et motocycliste émérite. Le personnage finit par séduire Bruce Wayne / Batman. Un personnage somme toute classique dans le paysage des super-héros. Et sans grand intérêt. Un alter-ego de Batman, encore un. Oui, nous sommes encore loin de l’héroïne qui sort du lot.

En 1961 dans le Batman #139, une période de transition transforme Batwoman en Bette Kane, dite Bat-Girl. On ne parle plus de la Kathy Kane des débuts. Cette Bette Kane, plus originale, plus atypique que le modèle d’origine, annonce une transformation encore plus radicale…En 2006, le magazine et hebdomadaire 52 publie les aventures d’une certaine Batwoman. Celle actuellement éditée par Urban Comics et dont j’ai dévoré les 4 premiers tomes (0, 1, 2, 3).

L’un des auteurs qui écrit des aventures de Batwoman pour 52, Greg Rucka, révèle que Kate a été l’amante de Renee Montoya (eh oui les filles, elle, vous voyez bien qui c’est). De là, le personnage prend une toute autre direction.

Kate Kane est née. Lesbienne et fière de l’être !

Dans les comics édités par Urban Comics, les Marines renvoient la jeune femme pour comportement homosexuel et la jeune Kate se retrouve face à l’incompréhension de ses collègues, de son père, et plus globalement de sa belle-famille et de tout son entourage.

La jeune femme qui ne désirait que servir son pays se retrouve radiée et forcée de trouver un nouveau sens à sa vie.

Combattre le crime et l’injustice peut-être ? A vous de vérifier 😉

 

Charlotte

Quand elle n'écrit pas sur ses coups de <3, Charlotte tente de progresser en skateboard et d'arrêter de se perdre dans Paris. Vainement.