Après le succès critique et commercial du premier numéro du très beau Mook Well Well Well, la revue revient pour un deuxième numéro. A priori, vous avez difficilement pu manquer son lancement. A priori. L’information n’est parvenue jusqu’à mes oreilles qu’en plein pic de chaleur la semaine dernière. Comme quoi, tout devient donc finalement possible en 2015. Petit retour en images sur la revue de toutes les lesbiennes.
Céline Sciamma, sur la précédente couverture du premier numéro, fait place à Soko, chanteuse, actrice et bi assumée. Désormais blonde, la tête aussi bien pleine que sa filmographie qui commence à devenir sérieuse, Well Well Well semble avoir misé sur le bon cheval et pourrait bien faire de Soko une nouvelle icône bie.
Au rendez-vous dans ce second numéro, on trouve également un précis de grammaire non-sexiste pour tenter de faire oublier que «le féminin l’emporte toujours sur le masculin». Très discuté, cet article a été beaucoup repris par les médias généralistes, offrant une belle publicité à Well Well Well ( ici et là - notamment).
On retrouve également dans les pages du Mook un texte de Marie Labory qui n’est pas seulement la femme-tronc d’Arte chaque soir dans son journal mais également une militante. Elle s’interroge sur plusieurs pages sur l’absence de représentation des lesbiennes et plus largement des femmes et des lesbiennes sur les écrans.
Le nouveau Well Well Well fait aussi la part belle à l’actualité en ouvrant ses pages aux lesbiennes de Kiev, aux mères lesbiennes dont on entend peu la parole en plein débat sur l’homoparentalité ou encore à la philosophe féministe Christine Delphy, récemment filmée par Florence Tissot dans son abcédaire.
Well Well Well est en vente dans les bonnes libraires et sur Internet.
photo de couv : ⓒAurélie Garnier
Dans les bonnes librairies, mouais, j’ajouterais parisiennes…
Y’a une vidéo très bien faite qui parle de Well well well et des autres magazines lesbiens (dont le fanzine Barbieturix
#love) ici https://www.youtube.com/watch?v=YdHGrL5JxwI