Chaque semaine, une playlist BBX pour affronter le mauvais temps intérieur, concocté avec (presque) amour et dévotion, acharnement et plaisir buccal. Play.
Les jolies garçons de Margiela. Word qui ne comprend pas l’accord. Et nos accords qui penchent vers l’hiver affirmatif. Pas forcément nocif, le froid qui va s’immiscer profond. Sous les vêtements. Et les mains qui caresseront quand même. Les nuques blêmes. Des jolies garçons de Margiela. L’automne qui un peu plus tôt rougira sans rien dire. Posera bien tranquillement ses griffes. Sur les peaux presque plus hâlées. Des filles futiles. Tant pis. Elle boira de l’Eristoff Black. 14 ans et demi. Se rasera la tête. Changera sa garde-robe. Et refermera ses livres. La peau du crâne presque noire brillante. A se frotter de suie. A se frotter au tableau. Bonne élève et cetera. L’exam, le rat’ra pas. Le cul bombé la poitrine vacille. Bim, entre les quilles. Premier orgasme. Dernière valse d’été. Les jolis garçons efféminés. Y’a confusion, parle-moi mieux d’fusion. Peau blanche. Nuques tendues. Lèvres brillantes et l’ébène acide. L’hiver, la bonne poire. Juste un soir. L’Eristoff Black qui s’balance. Les lèvres ouvertes, l’émoi, presque noires brillantes. A s’faire valser la ‘teille entre les doigts.
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