Nouveau-né des festivals LGBT, le Marais Film Festival se tiendra à Paris du 11 au 17 novembre prochains. En tout, 25 longs-métrages, cinq séances de courts et une carte blanche au Porn Film Festival de Berlin seront projetés au Nouveau Latina au coeur du quartier homosexuel historique de la capitale. Notre sélection pour cette folle semaine !
Mardi 11 novembre
20h- Soirée d’ouverture : Something Must Break d’Ester Martin Bergsmark, Suède, 1h21, 2013 – Sortie en France le 26 novembre 2014
À Stockholm, Sebastian, jeune homme androgyne aspire à l’aventure et au danger, s’échinant dans des relations sexuelles avec des inconnus au coeur des terrains vagues de la ville. Alors que l’une d’entre elles est sur le point de mal tourner, Andreas le sauve et tombe immédiatement amoureux de lui. Le début d’un idylle nait entre eux avant de tomber dans les aléas de la passion destructrice…
La soirée d’ouverture sera suivi d’un cocktail au bar le Yono, à deux pas du cinéma.
Jeudi 13 novembre
Focus Patricia Rozema
16h : When Night Is Falling de Patricia Rozema, 1h35, Canada, 1995
Enseignants dans un collège religieux, Camille et Martin sont amoureux. Alors que leurs responsables leur réclament de se marier, Camille se braque, ne se sentant pas prête à sauter ce pas. Lorsqu’elle rencontre la pétillante Petra, acrobate dans un cirque ambulant, ses certitudes les plus fortes vont être bouleversées.
18h : Le Chant Des Sirènes de Patricia Rozema, 1h23, Canada, 1987
Polly est une jeune secrétaire intérimaire qui se prend de passion pour sa nouvelle patronne, directrice d’une galerie d’art. Obsédée par cette femme, elle va tenter de fixer sur pellicule, ses fantasmes et ses rêves.
Vendredi 14 novembre
Focus Dominique Cardona et Laurie Colbert
12 h : Margarita de Dominique Cardona et Laurie Colbert, 1h30, Canada, 2012
Magarita est une jeune fille au pair mexicaine au sein d’une famille canadienne. Elle s’occupe de Mali, une adolescente. Tout irait pour le mieux si Margarita avait ses papiers en règle -ce que ni ses employeurs, ni sa petite amie, Jane ne savent-. Or, le jour où Margarita est licenciée en raison des difficultés financières de la famille, son univers s’écroule et ses proches aussi.
14 h : Dieu Merci Je Suis Lesbienne de Dominique Cardona et Laurie Colbert, 55 min, France, 1992
Ce documentaire réunit douez lesbiennes de divers âges, nationalités et styles. Elles évoquent tour à tour, avec humour, ce qu’est l’identité lesbienne.
Première Parisienne – En présence de la réalisatrice
18h : Le Baiser de Marseille de Valérie Mitteaux, 52 min, France, 2013
Hiver 2012-2013. Alors que la France se déchire entre les pros et les anti mariage pour tous, deux jeunes filles marseillaises se sont embrassées devant un attroupement de militants de la Manif Pour Tous. Le cliché qui en a été fait a été le point d’orgue de cette rupture et est devenu le symbole de ce combat. À partir de cette photo, la réalisatrice évoque les relations entre l’homosexualité et la France.
Dimanche 16 novembre
14h : Séance de courts-métrages lesbiens – 1h30
Broute Minou à Palm Springs d’Anna Margarita Albelo, Perruche de Roxanne Gaucherand, Garçonne de Nicolas Sarkissian, Thérèse(s) et Simone(s) d’Adam M, Boy Division de Roxanne Gaucherand et Plan d’un soir de Ryan Logan
22h : Carte Blanche au Porn Film Festival de Berlin – Interdit aux moins de 16 ans – 1h33
Toutes les informations sont à retrouver sur le site du Marais Film Festival et sur Facebook
Angie
@BBX, merci pour ta sélection ! (sans toi, j’étais encore foutue !)
Bien que l’initiative est incontestablement bonne, autant dire que ce festival ne me parle pas trop parce que sans partisanerie-aucune, représenter un festival LGBT par deux messieurs ??? , (j’avoue, je n’ai pas le raccord), si quelqu’un, quelqu’une passe par là et connaît l’histoire du choix de cette affiche ? ce qui est sûr, c’est qu’ils ne sont pas les Frères Lumière. bref.
… commentons autre chose, autrement :
Culte cette photo de When Night is Falling ! (d’ailleurs, côté “amour lesbienne”, c’est un film inoubliable sur la scène contemporaine du cinéma canadien.)
Je préfère d’ailleurs la jackette à l’affiche. pour avoir vu ce film, je dirais que la jackette révèle plus l’ambiance de l’histoire tandis que l’affiche donne le ton de celui-ci.
Finalement, c’est un peu comme la bande annonce et son film, son film et sa bande annonce koi, en soi, souvent ils ne pas redondants et ne montrent pas les mêmes angles de spectacle …